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Accueil particuliers / Travail / Conditions de travail dans le secteur privé / Travail de nuit d’une salariée enceinte

Travail de nuit d’une salariée enceinte

Une salariée enceinte qui travaille de nuit peut demander à son employeur à être affectée à un poste de jour pendant sa grossesse. Le médecin du travail peut aussi constater que le poste de nuit est incompatible avec l’état de santé de la salariée. Si le reclassement sur un poste de jour ou dans un autre établissement est impossible, l’employeur doit motiver sa décision par écrit. L’affectation de la salariée dans un autre établissement est possible uniquement si elle a donné son accord.

Demande de la salariée

Quelle est la procédure ?

Une salariée enceinte qui travaille de nuit peut demander à son employeur à être affectée à un poste de jour pendant sa grossesse. La salariée ayant accouché bénéficie des mêmes dispositions pendant la période du congé postnatal lorsqu’elle renonce à celui-ci.

Il n’y a pas de procédure légale imposée pour demander ce changement d’affectation. Il est préférable de le faire par écrit.

L’affectation de la salariée dans un autre établissement est possible uniquement si elle a donné son accord.

À savoir

le changement d’affectation de la femme enceinte ou ayant accouché n’entraîne aucune diminution de sa rémunération.

En cas d’impossibilité de changer d’affectation

Si l’employeur est dans l’impossibilité de proposer à la salariée un autre poste, il doit l’informer par écrit (et le médecin du travail) des motifs empêchant son reclassement.

Dans ce cas, le contrat de travail est suspendu jusqu’à la date de début du congé de maternité et la salariée bénéficie d’une garantie de rémunération.

Cette garantie de rémunération est composée

  • d’alllocations journalières versées par la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM)

  • et d’un complément à la charge de l’employeur, qui peut varier selon la convention collective applicable dans l’entreprise.

Vous pouvez estimer le montant prévisionnel de vos indemnités journalières avec un simulateur :

Par le médecin du travail

Quelle est la procédure ?

La salariée peut demander à consulter le médecin du travail. Si le médecin du travail constate par écrit que le poste est incompatible avec l’état de santé de la salariée, celle-ci est affectée à un poste de jour pendant la durée de sa grossesse.

Cette période peut être prolongée pendant la période du congé postnatal lorsqu’elle renonce à celui-ci. Si le médecin du travail le juge nécessaire, la période de mutation d’un poste de nuit à un poste de jour peut être prolongée d’un mois à compter du retour du congé postnatal.

L’affectation de la salariée enceinte dans un autre établissement est possible uniquement si elle a donné son accord.

À savoir

le changement d’affectation de la femme enceinte ou ayant accouché n’entraîne aucune diminution de sa rémunération.

En cas d’impossibilité de changer d’affectation

Si l’employeur est dans l’impossibilité de proposer à la salariée un autre poste, il doit l’informer par écrit (et le médecin du travail) des motifs empêchant son reclassement.

Dans ce cas, le contrat de travail est suspendu jusqu’à la date de début du congé de maternité et la salariée bénéficie d’une garantie de rémunération.

Cette garantie de rémunération est composée

  • d’alllocations journalières versées par la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM)

  • et d’un complément à la charge de l’employeur, qui peut varier selon la convention collective applicable dans l’entreprise.

Vous pouvez estimer le montant prévisionnel de vos indemnités journalières avec un simulateur :

Direction de l’information légale et administrative

13/08/2021

Questions / réponses

Préparer votre démarche à l’aide de formulaires

Définitons

Établissement : Lieu de production de biens ou de services constituant une fraction de l’entreprise possédant ses propres matériel et personnel localisés à un autre endroit que l’entreprise

Suspension d’un contrat de travail : Situation durant laquelle le paiement du salaire par l’employeur et l’exécution d’un travail par le salarié cessent temporairement (par exemple : exercice du droit de grève, fonction de juré d’assise, maladie ou accident du travail, congé de maternité, de paternité, d’adoption ou parental, congé sabbatique, fermeture temporaire de l’entreprise , mise à pied)

Références